« Linux : trucs pour n00bs » : différence entre les versions

De La Mouche VII
Aller à la navigationAller à la recherche
 
(10 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Bonjour. Je m'appelle [[Utilisateur:Tovarich1917|Tovarich1917]], et je suis un [http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Noob n00b].
Bonjour. Je m'appelle [[Utilisateur:Tovarich1917|Tovarich1917]], et je suis un [http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Noob n00b].


Pour des raisons que je ne détaillerai pas, j'ai récemment installé [http://www.fedora-fr.org/ Fedora] 13 (une distribution de Linux). Cette distribution est relativement "user-friendly" comme on dit à l'Académie Française, mais comme toujours avec Linux, il faut parfois mettre les mains dans le cambouis. Mais c'est pour ça qu'on l'aime, hein ?
Pour des raisons que je ne détaillerai pas, je suis récemment passé de Kubuntu à [http://www.fedora-fr.org/ Fedora] 13 (une distribution de GNU/Linux) puis à Debian. Comme toujours avec GNU/Linux, il faut parfois mettre les mains dans le cambouis. Mais c'est pour ça qu'on l'aime, hein ?


Bref, voici une liste de manips, trucs, astuces qui m'ont été utiles. Je les note ici en vrac pour mon propre bénéfice mais aussi pour celui de la pauvre âme qui se retrouverait plus perdue encore que moi dans le magma d'informations sur Fedora, presque toujours en anglais et souvent pas à jour. Toutes les manipulations qui suivent ont été testées par votre serviteur sur Fedora 13 (x86_64), au risque de sa vie.
Bref, voici une liste de manips, trucs, astuces qui m'ont été utiles. Je les note ici en vrac pour mon propre bénéfice mais aussi pour celui de la pauvre âme qui se retrouverait plus perdue encore que moi dans le magma d'informations sur Fedora, presque toujours en anglais et souvent pas à jour. Toutes les manipulations qui suivent ont été testées par votre serviteur au risque de sa vie.




Ligne 12 : Ligne 12 :
* Il y a aussi le [http://forums.fedoraforum.org/? forum Fedora] rempli de conseils et de gens sympa, mais attention à 1) les manipulations qui ne sont plus à jour et 2) les manips qui font planter (ça m'est arrivé...).
* Il y a aussi le [http://forums.fedoraforum.org/? forum Fedora] rempli de conseils et de gens sympa, mais attention à 1) les manipulations qui ne sont plus à jour et 2) les manips qui font planter (ça m'est arrivé...).


== Le mode ''rescue'' ==
== Trucs génériques ==
Ca c'est un mode qu'il est bien, '''à connaître de préférence avant de faire des manipulations idiotes''' au lieu de le chercher après coup (comme moi). Donc notez bien ce qui suit et attention, un certain nombre de méthodes indiquées sur le net ne fonctionnent pas avec les dernières versions de Fedora.
=== Ta gueule ! (ou comment muter le bip système) ===
La méthode suivante a été testée et approuvée sous Debian avec XFCE, mais devrait normalement fonctionner pour nombre d'autres distributions.


Appuyez sur ECHAP pendant le boot pour accéder à GRUB (si celui-ci ne se charge pas par défaut). Une fois là, appuyez sur A (attention, si comme moi vous vous retrouvez en QWERTY à cette étape, ça sera donc la touche Q) pour éditer les arguments du kernel. Ajoutez une espace et un s. Dans mon humble cas cela faisait au final :
Un truc m'a longtemps exaspéré sous mon actuelle config : le bip système, ici sorte de flatulence synthétique qui se déclenche de manière intempestive à la moindre bêtise... et aucun moyen de le désactiver dans les options. Les solutions le plus souvent proposées sur internet sont à base de {{code|<nowiki>blacklist</nowiki>}}, ce qui pour moi n'a pas fonctionné. J'ai fini par trouver la commande qui marche, à exécuter en console :
$> xset b off
Problème : cela ne vaut que pour la session en cours, au prochain lancement de session, le bip reviendra. Pour rendre {{code|<nowiki>xset b off</nowiki>}} permanente (ou tout autre commande {{code|<nowiki>xset</nowiki>}}, celles-ci servant à paramétrer X) il faut l'insérer dans {{code|<nowiki>/home/nomdutilisateur/.xsession</nowiki>}}. La procédure suivie par moi fut la suivante :
* créer le fichier en question avec son éditeur de texte préféré, par exemple :
$> nano /home/nomdutilisateur/.xsession
* mettre en première ligne dudit fichier la commande ci-dessus (NB : il faut une {{code|<nowiki>&</nowiki>}} à la fin de chaque commande dans {{code|<nowiki>.xsession</nowiki>}}, sauf la dernière) :
{{code|<nowiki>xset b off &</nowiki>}}
* aller dans {{code|<nowiki>/usr/share/xsessions</nowiki>}} relever le code contenu dans le fichier xsession de base de votre environnement graphique favori, qui correspond à {{code|<nowiki>start[environnement utilisé]</nowiki>}}. Dans mon cas, cela correspond à exec {{code|<nowiki>exec startxfce4</nowiki>}}.
* ajouter en seconde (et dernière) ligne de {{code|<nowiki>/home/nomdutilisateur/.xsession</nowiki>}} ceci, à modifier bien sûr selon la commande relevée lors de l'étape précédente :
{{code|<nowiki>exec startxfce4</nowiki>}}
* enregistrer le fichier et s'assurer qu'il est possédé par l'utilisateur dans le /home duquel il est place (ici nomdutilisateur), et qu'il est exécutable (j'avais bêtement créé ce fichier en mode root (mal, très mal) ce qui faisait qu'il ne l'était pas, et ne pouvait se lancer au démarrage). Histoire d'être sûr, donc :
$> chmod u+x .xsession
 
Et voilà. En cas de problème au démarrage, pas de panique, il suffit d'aller éditer le fichier en mode shell ou tout bonnement de le supprimer. Et si vous avez besoin, pour une raison qui m'échappe, de rétablir temporairement l'horrible bip système, il suffit d'utiliser
$> xset b on
dont l'effet, comme {{code|<nowiki>xset b off</nowiki>}} précédemment à notre manipulation, disparaîtra au prochain lancement de session.
 
== Fedora 13 (x86_64) ==
=== Le mode ''rescue'' ===
Ca c'est un mode qu'il est bien, '''à connaître de préférence avant de faire des manipulations idiotes''' au lieu de le chercher après coup (comme moi). Donc notez bien ce qui suit et attention, un certain nombre de méthodes indiquées sur le net pour accéder au ''rescue mode'' ne fonctionnent pas avec les dernières versions de Fedora.
 
Donc, si vous avez fait une manip que vous n'auriez pas dû et n'arrivez plus à booter normalement (par exemple une manip qui aurait pourri votre serveur X ou votre gestionnaire de login, comme c'était mon cas avec GDM, le gestionnaire de login par défaut de Gnome et donc, de Fedora)... Appuyez sur ECHAP pendant le boot pour accéder à GRUB (si celui-ci ne se charge pas par défaut). Une fois là, appuyez sur A (attention, vous êtes en QWERTY à cette étape, ça sera donc la touche Q de votre clavier) pour éditer les arguments du kernel. Ajoutez une espace et un s. Dans mon humble cas cela faisait au final :


{{code|<nowiki><KEYTABLE=fr rhgb quiet s</nowiki>}}
{{code|<nowiki><KEYTABLE=fr rhgb quiet s</nowiki>}}


Puis, ENTREE pour booter<ref>[http://forums.fedoraforum.org/showthread.php?t=212882 Fedora 10: How do you go into rescue mode?] (premier message de olenb). Mais attention, c'est bien sur A qu'il faut appuyer pour éditer les arguments du kernel et non sur E comme indiqué par olenb)</ref>.
Puis, ENTRÉE pour booter<ref>[http://forums.fedoraforum.org/showthread.php?t=212882 Fedora 10: How do you go into rescue mode?] (premier message de olenb). Mais attention, c'est bien sur A qu'il faut appuyer pour éditer les arguments du kernel et non sur E comme indiqué par olenb.</ref>.


Ceci fait, vous accéderez, normalement, à un ''prompt'' ([[À_lire_avant_de_se_plaindre|explications ici]]) en mode root (donc attention à ce que vous faites). C'est ici qu'il est stratégique d'avoir '''bien noté les manips à la con que l'on a faites, afin de pouvoir les défaire'''...
Ceci fait, vous accéderez, normalement, à un ''prompt'' ([[À_lire_avant_de_se_plaindre|explications ici]]) en mode root (donc attention à ce que vous faites). C'est ici qu'il est stratégique d'avoir '''bien noté les manips à la con que l'on a faites, afin de pouvoir les défaire'''...
Ligne 26 : Ligne 48 :


[[Catégorie:Informatique]]
[[Catégorie:Informatique]]
== Notes ==
<references/>

Dernière version du 23 mars 2011 à 01:31

Bonjour. Je m'appelle Tovarich1917, et je suis un n00b.

Pour des raisons que je ne détaillerai pas, je suis récemment passé de Kubuntu à Fedora 13 (une distribution de GNU/Linux) puis à Debian. Comme toujours avec GNU/Linux, il faut parfois mettre les mains dans le cambouis. Mais c'est pour ça qu'on l'aime, hein ?

Bref, voici une liste de manips, trucs, astuces qui m'ont été utiles. Je les note ici en vrac pour mon propre bénéfice mais aussi pour celui de la pauvre âme qui se retrouverait plus perdue encore que moi dans le magma d'informations sur Fedora, presque toujours en anglais et souvent pas à jour. Toutes les manipulations qui suivent ont été testées par votre serviteur au risque de sa vie.


Il y a mieux ailleurs

Ben oui, allez d'abord voir ailleurs avant d'écouter un n00b.

  • La Unofficial Fedora Faq est claire et efficace, mais malheureusement, très courte. Cependant, elle couvre bien certaines questions de base, orientées n00b. Je l'ai utilisée pour installer Flash et lire les MP3...
  • Il y a aussi le forum Fedora rempli de conseils et de gens sympa, mais attention à 1) les manipulations qui ne sont plus à jour et 2) les manips qui font planter (ça m'est arrivé...).

Trucs génériques

Ta gueule ! (ou comment muter le bip système)

La méthode suivante a été testée et approuvée sous Debian avec XFCE, mais devrait normalement fonctionner pour nombre d'autres distributions.

Un truc m'a longtemps exaspéré sous mon actuelle config : le bip système, ici sorte de flatulence synthétique qui se déclenche de manière intempestive à la moindre bêtise... et aucun moyen de le désactiver dans les options. Les solutions le plus souvent proposées sur internet sont à base de blacklist, ce qui pour moi n'a pas fonctionné. J'ai fini par trouver la commande qui marche, à exécuter en console :

$> xset b off

Problème : cela ne vaut que pour la session en cours, au prochain lancement de session, le bip reviendra. Pour rendre xset b off permanente (ou tout autre commande xset, celles-ci servant à paramétrer X) il faut l'insérer dans /home/nomdutilisateur/.xsession. La procédure suivie par moi fut la suivante :

  • créer le fichier en question avec son éditeur de texte préféré, par exemple :
$> nano /home/nomdutilisateur/.xsession
  • mettre en première ligne dudit fichier la commande ci-dessus (NB : il faut une & à la fin de chaque commande dans .xsession, sauf la dernière) :

xset b off &

  • aller dans /usr/share/xsessions relever le code contenu dans le fichier xsession de base de votre environnement graphique favori, qui correspond à start[environnement utilisé]. Dans mon cas, cela correspond à exec exec startxfce4.
  • ajouter en seconde (et dernière) ligne de /home/nomdutilisateur/.xsession ceci, à modifier bien sûr selon la commande relevée lors de l'étape précédente :

exec startxfce4

  • enregistrer le fichier et s'assurer qu'il est possédé par l'utilisateur dans le /home duquel il est place (ici nomdutilisateur), et qu'il est exécutable (j'avais bêtement créé ce fichier en mode root (mal, très mal) ce qui faisait qu'il ne l'était pas, et ne pouvait se lancer au démarrage). Histoire d'être sûr, donc :
$> chmod u+x .xsession

Et voilà. En cas de problème au démarrage, pas de panique, il suffit d'aller éditer le fichier en mode shell ou tout bonnement de le supprimer. Et si vous avez besoin, pour une raison qui m'échappe, de rétablir temporairement l'horrible bip système, il suffit d'utiliser

$> xset b on

dont l'effet, comme xset b off précédemment à notre manipulation, disparaîtra au prochain lancement de session.

Fedora 13 (x86_64)

Le mode rescue

Ca c'est un mode qu'il est bien, à connaître de préférence avant de faire des manipulations idiotes au lieu de le chercher après coup (comme moi). Donc notez bien ce qui suit et attention, un certain nombre de méthodes indiquées sur le net pour accéder au rescue mode ne fonctionnent pas avec les dernières versions de Fedora.

Donc, si vous avez fait une manip que vous n'auriez pas dû et n'arrivez plus à booter normalement (par exemple une manip qui aurait pourri votre serveur X ou votre gestionnaire de login, comme c'était mon cas avec GDM, le gestionnaire de login par défaut de Gnome et donc, de Fedora)... Appuyez sur ECHAP pendant le boot pour accéder à GRUB (si celui-ci ne se charge pas par défaut). Une fois là, appuyez sur A (attention, vous êtes en QWERTY à cette étape, ça sera donc la touche Q de votre clavier) pour éditer les arguments du kernel. Ajoutez une espace et un s. Dans mon humble cas cela faisait au final :

<KEYTABLE=fr rhgb quiet s

Puis, ENTRÉE pour booter[1].

Ceci fait, vous accéderez, normalement, à un prompt (explications ici) en mode root (donc attention à ce que vous faites). C'est ici qu'il est stratégique d'avoir bien noté les manips à la con que l'on a faites, afin de pouvoir les défaire...

Il existe aussi, apparemment, un mode rescue sur le DVD d'installation de Fedora. Mais attention, ce mode rescue n'existe pas sur le LiveCD. Comme il n'est pas proposé, pour Fedora 13, de CD d'installation qui ne soit pas un LiveCD, vous serez obligé de vous taper le téléchargement des 3,4Go du DVD pour accéder au mode rescue... Dommage. Mieux vaut utiliser la manip ci-dessus.

Notes

  1. Fedora 10: How do you go into rescue mode? (premier message de olenb). Mais attention, c'est bien sur A qu'il faut appuyer pour éditer les arguments du kernel et non sur E comme indiqué par olenb.